Dans les serres, à la Ferme du Clos d’Ancoigny, nous avons commncé la lutte biologique. Comment ? En installant et positionnant tous les 2 mètres et à 20 cm au-dessus de certains de nos fruits et légumes sensibles (fraises, tomates, aubergines, concombres), des pièges collants en carton (enduits de glue) de couleur jaune. L’objectif est d’attirer par la couleur et d’attraper les insectes parasites et autres ravageurs de cultures, tels les pucerons, les thrips (aussi appelés « bêtes d’orage » ou « bêtes d’août », un insecte piqueur-suceur brun ou noir muni de longues ailes étroites, qui mesure de 1 à 2 mm de long) et aleurodes (ou « mouches blanches », un insecte suceur de sève également et d’à peine 3 mm). Cette lutte biologique intégrée se poursuivra à la floraison des cultures, par un lâcher d’insectes prédateurs naturels, gourmands de pucerons et thrips, comme la punaise verte, la coccinelle ou encore la micro-guêpe. Un écosystème naturel prend ainsi naissance sous ces abris, sans pesticides ni autres produits chimiques.